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Le Design inspiré du biomimétisme: Quand la nature nous aide à imaginer un monde meilleur

4 octobre 2024 par
Le Design inspiré du biomimétisme: Quand la nature nous aide à imaginer un monde meilleur
pedro taveira

Mes idées d’écriture surgissent souvent lors de mes marches. Il y a quelques jours, en promenant mon chien, un détail anodin a capté mon attention : une toile d’araignée tendue entre deux branches. À première vue, cela semblait banal, mais en m’y attardant, j’ai été fasciné par la finesse et la robustesse de cette structure. Chaque filament, à peine perceptible, formait un réseau parfaitement agencé, capable de résister au vent tout en capturant de minuscules gouttelettes de rosée, reflétant la lumière du soleil. Ce moment m’a poussé à réfléchir : comment un organisme aussi petit peut-il créer quelque chose d’aussi complexe et ingénieux, sans aucune ressource externe, sans machines ni technologie moderne ? Si la nature peut produire de telles merveilles avec des moyens aussi limités, pourquoi ne nous en inspirons-nous pas davantage dans nos conceptions humaines ? Cette réflexion m’a ramené au concept de biomimétisme, un sujet que j’avais déjà exploré il y a quelques années, lorsque mon patron de l’époque m’avait demandé de m’inspirer de la nature pour résoudre un problème de stratégie digitale. Un homme brillant, avec une capacité à poser des questions déstabilisantes. À une époque où les crises environnementales et sociales se multiplient, le rôle du design devient crucial. Comment pouvons-nous créer des objets, des systèmes et des environnements qui non seulement répondent à nos besoins actuels, mais le font de manière durable et équitable ? La réponse à cette question pourrait bien se trouver dans la nature elle-même.

Qu’est-ce que le biomimétisme ?

Le biomimétisme repose sur un principe à la fois simple et puissant : avec 3,8 milliards d’années d’évolution, la nature a déjà trouvé des solutions à de nombreux problèmes que nous rencontrons aujourd’hui. Plutôt que de réinventer la roue, pourquoi ne pas observer comment les organismes vivants se sont adaptés et ont prospéré dans des environnements variés et complexes ? Contrairement à l’approche classique du design, souvent linéaire, le biomimétisme nous invite à puiser dans les mécanismes, les structures et les écosystèmes naturels pour innover. Plutôt que de chercher à dominer ou exploiter la nature, cette approche propose de coopérer avec elle. 

Léonard de Vinci en est un exemple emblématique : il observait la morphologie des oiseaux pour concevoir des machines volantes. Même si ses inventions n’ont pas toujours abouti, son intuition d’observer la nature pour innover reste pertinente aujourd’hui. Actuellement, des chercheurs dans des domaines aussi variés que l’ingénierie, l’architecture, la médecine, ou encore la mode, adoptent cette même démarche. Ils ne considèrent plus la nature comme un simple réservoir de ressources, mais comme une bibliothèque de solutions à explorer.

Les trois niveaux d’inspiration du biomimétisme

L’une des premières applications du biomimétisme dans le design consiste à s’inspirer des formes et des structures du vivant pour concevoir des objets plus durables et plus robustes. Le biomimétisme peut être appliqué à trois niveaux : les formes naturelles, les processus biologiques et les écosystèmes. Chaque niveau offre une manière unique d’interagir avec le monde naturel et de transformer cette interaction en innovation.

Les formes naturelles

La nature est une source inépuisable de formes élégantes et fonctionnelles, qui inspirent de nombreuses innovations humaines. L’un des exemples les plus célèbres est le Velcro. Georges de Mestral, un ingénieur suisse, s’est intéressé aux crochets minuscules des graines de bardane qui s’accrochaient aux poils de son chien lors d’une promenade. En observant ce phénomène sous un microscope, il a découvert comment reproduire ce mécanisme d’accrochage et a inventé le Velcro, un système de fixation simple mais révolutionnaire qui est désormais utilisé partout dans le monde. 

Les formes naturelles ne se limitent pas aux objets du quotidien. Dans l’architecture, des exemples impressionnants de biomimétisme sont visibles dans les œuvres de Santiago Calatrava, qui s’inspire des structures osseuses pour concevoir des bâtiments résistants et flexibles. Un de ses chefs-d’œuvre, la Gare de Lyon-Saint-Exupéry en France, imite la structure d’une colonne vertébrale humaine, offrant une combinaison unique de force et de souplesse. En transposant des formes naturelles dans la construction humaine, il est possible de créer des infrastructures à la fois esthétiques et fonctionnelles, tout en minimisant l’utilisation de ressources. 

Les processus biologiques

Outre les formes, la nature a mis en place des processus d’une efficacité redoutable pour accomplir des tâches complexes avec un minimum de ressources. Prenons l’exemple de la photosynthèse, le processus biologique par lequel les plantes capturent l’énergie solaire et la transforment en énergie chimique. Ce processus se déroule à une échelle moléculaire, mais il permet de nourrir la totalité de la biosphère terrestre. Aujourd’hui, des chercheurs tentent de reproduire ce phénomène dans des systèmes de photosynthèse artificielle, capables de produire de l’énergie renouvelable à partir de la lumière solaire.

Les écosystèmes entiers

Enfin, le biomimétisme ne s’arrête pas à l’observation des formes ou des processus individuels. Il englobe également l’étude des écosystèmes entiers et de leur fonctionnement en tant que systèmes interdépendants. Un écosystème naturel est un modèle d’efficacité et de résilience, où chaque élément, qu’il s’agisse d’une plante, d’un animal ou d’une bactérie, joue un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre global. Dans ce système, rien n’est gaspillé, tout est réutilisé dans un cycle perpétuel de production, consommation et décomposition. 

Les fermes en permaculture sont un exemple parfait de l’application du biomimétisme à l’échelle des écosystèmes. La permaculture imite les cycles naturels pour créer des systèmes agricoles où chaque élément interagit de manière synergique avec les autres. Les déchets des uns deviennent des ressources pour les autres, et l’ensemble du système fonctionne de manière autonome et durable. Cette approche permet de réduire considérablement l’utilisation d’intrants externes (comme les engrais chimiques ou l’eau) et d’améliorer la résilience face aux changements climatiques. Je vous invite à lire mon article Du design d’expérience utilisateur à l’impact global avec la permaculture 

Les villes aussi commencent à s’inspirer des écosystèmes naturels. Singapour, par exemple, a conçu des parcs verticaux et des bâtiments qui imitent la canopée des forêts tropicales. Ces infrastructures permettent non seulement de réguler naturellement la température et l’humidité, mais aussi de favoriser la biodiversité urbaine, réduisant ainsi l’empreinte écologique de la ville. 

Le biomimétisme au service d’un futur durable

Le biomimétisme n’est pas seulement une approche innovante, il est crucial pour assurer un avenir durable. Dans un contexte où les ressources se font de plus en plus rares et où les impacts du changement climatique se manifestent de manière croissante, il devient essentiel de développer des solutions qui respectent les limites écologiques de notre planète. Le biomimétisme ouvre cette voie en nous offrant la possibilité de concevoir des technologies et des systèmes inspirés par la nature, à la fois plus efficaces et plus durables.

Réduction des déchets

L’un des principaux avantages du biomimétisme est qu’il favorise des systèmes de production en boucle fermée, où les déchets d’un processus deviennent les ressources d’un autre. Contrairement aux processus industriels linéaires, où les déchets finissent généralement dans des décharges ou des incinérateurs, la nature fonctionne selon un modèle circulaire. Chaque déchet produit par un organisme est réutilisé ou décomposé pour nourrir un autre organisme. Ce principe a inspiré le concept d’économie circulaire, dans lequel les produits sont conçus pour être réparés, recyclés ou compostés en fin de vie. Certaines entreprises de mode, comme Patagonia, ont adopté cette approche en récupérant les vêtements usés de leurs clients pour les recycler et fabriquer de nouveaux produits. Ce modèle réduit non seulement la quantité de déchets générés, mais il diminue aussi la demande en ressources naturelles.

Utilisation efficace de l’énergie

La nature est également un modèle d’efficacité énergétique. Les organismes vivants ont évolué pour utiliser l’énergie de manière optimale, souvent en quantités très réduites, afin d’accomplir des tâches complexes. Prenons l’exemple des oiseaux migrateurs, qui parcourent des milliers de kilomètres sans épuiser leurs réserves d’énergie. En s’inspirant de leur vol, les ingénieurs ont conçu des systèmes de transport plus économes en énergie. 

Le célèbre train japonais Shinkansen, initialement conçu avec une proue trop large, provoquait d’importants bruits en sortant des tunnels à grande vitesse. Les ingénieurs se sont alors tournés vers la nature et ont étudié la forme du bec du martin-pêcheur, un oiseau capable de plonger dans l’eau sans provoquer d’éclaboussures. En adaptant cette forme aérodynamique à l’avant du train, ils ont réduit les nuisances sonores et la consommation d’énergie, tout en augmentant la vitesse du train. 

Résilience et adaptation

Un autre aspect crucial du biomimétisme est sa capacité à favoriser la résilience face aux perturbations et aux changements environnementaux. La nature évolue en permanence, s’adaptant aux nouvelles conditions pour survivre. En s’inspirant de cette capacité d’adaptation, nous pouvons concevoir des systèmes plus résilients face aux crises environnementales et économiques. Les villes côtières, par exemple, peuvent s’inspirer des mangroves pour créer des infrastructures qui protègent contre les inondations, tout en préservant la biodiversité.

L’architecture inspirée par la nature

L’architecture est un autre domaine où le biomimétisme peut avoir un impact transformateur. Depuis des millénaires, les architectes se sont inspirés des formes naturelles pour créer des structures plus solides et plus esthétiques. Mais aujourd’hui, le biomimétisme pousse cette approche encore plus loin en imitant les processus biologiques des écosystèmes pour concevoir des bâtiments plus durables et autonomes. 

Un exemple emblématique est le bâtiment Eastgate à Harare, au Zimbabwe, conçu pour imiter le système de ventilation naturelle des termitières. Ces structures animales parviennent à maintenir une température intérieure constante, même sous des climats extrêmes, grâce à un système de circulation de l’air ingénieux. En reproduisant ce mécanisme dans la conception du bâtiment, les architectes ont réussi à créer une structure qui régule naturellement sa température, sans recourir à la climatisation artificielle. Cela permet de réduire considérablement la consommation d’énergie et les émissions de carbone. De plus en plus de villes adoptent également des approches de conception inspirées de la nature, en imitant des écosystèmes complets pour gérer l’eau, réduire la chaleur urbaine ou favoriser la biodiversité. 

Les matériaux biosourcés

Les matériaux biosourcés constituent un domaine où le biomimétisme ouvre de nouvelles perspectives. Prenons l’exemple de la soie d’araignée, reconnue pour sa légèreté et sa résistance exceptionnelles. Elle a inspiré des chercheurs dans la création de nouveaux matériaux synthétiques qui reproduisent sa structure unique. Aujourd’hui, ces fibres biomimétiques sont utilisées pour fabriquer des vêtements et des équipements sportifs ultra-légers et robustes, tout en étant biodégradables, ce qui réduit leur impact environnemental. 

Dans le secteur de la construction, des chercheurs s’inspirent des coquillages et des os pour créer des bétons biosourcés et des matériaux composites plus résistants et moins gourmands en énergie à produire. Par exemple, les briques biosourcées, conçues à partir de champignons mycéliens, offrent une alternative aux matériaux de construction traditionnels. Elles sont légères, robustes et se décomposent naturellement en fin de vie. 

D’autres entreprises s’inspirent de la structure des ailes de papillon pour développer des surfaces autonettoyantes. En mimant la texture nanométrique des ailes, ces matériaux repoussent la saleté et l’eau sans l’utilisation de produits chimiques, ce qui les rend à la fois performants et écologiques, avec des applications dans l’architecture, l’électronique, et les revêtements industriels.

La mode durable

Le biomimétisme fait également son entrée dans l’industrie de la mode, souvent critiquée pour son impact environnemental. Des entreprises comme Pangaia ont commencé à utiliser des fibres naturelles et biosourcées, inspirées de plantes capables de capturer le carbone, contribuant ainsi à la production de vêtements écoresponsables et à la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie textile. 

Les fibres de lotus sont naturellement hydrophobes et antibactériennes. Ces fibres permettent de créer des vêtements qui repoussent l’eau et les taches sans recours à des traitements chimiques, tout en étant doux et respirants. 

Certaines entreprises se tournent vers des colorants biosourcés et des techniques inspirées de la nature. Par exemple, des chercheurs ont reproduit la structure des ailes de papillon pour créer des couleurs sans pigments ni produits chimiques, en jouant sur la manière dont la lumière interagit avec la surface. 

L’entreprise Bolt Threads développe également un cuir végétal fabriqué à partir de mycélium, la partie souterraine des champignons. Ce matériau, à la fois durable et biodégradable, constitue une alternative écologique au cuir animal, souvent associé à des processus de production polluants.

Comment appliquer le biomimétisme dans mon quotidien personnel ou professionnel

Le biomimétisme peut sembler être un concept réservé aux chercheurs et aux ingénieurs, mais il peut également être appliqué dans notre vie quotidienne et professionnelle. Voici quelques exemples concrets pour intégrer le biomimétisme dans différents aspects de votre vie :

Organisation et gestion du temps

Dans la nature, les écosystèmes fonctionnent de manière cyclique et efficace. S’inspirer de ces cycles peut aider à mieux organiser votre temps et à gérer vos priorités. Vous pouvez structurer votre journée en blocs de temps, comme les cycles naturels (matin, après-midi, soirée), afin de vous concentrer sur des tâches spécifiques selon votre niveau d’énergie et des ressources disponibles. Vous avez un argument supplémentaire pour faire passer la sieste au boulot.

Conception d’espaces de travail

Le biomimétisme peut être utilisé pour améliorer la conception des espaces de travail. En s’inspirant des forêts, on peut créer des espaces ouverts avec des zones de collaboration et des zones de concentration, reflétant les interactions harmonieuses entre les différentes espèces d’un écosystème. Des entreprises comme Google ont déjà appliqué ces principes en intégrant des espaces verts et des matériaux naturels dans leurs bureaux, créant un environnement plus sain et stimulant. 

Selon le type de tâche, l’aménagement de l’espace a un impact significatif sur votre productivité et votre énergie. Il est donc essentiel de choisir et d’organiser les lieux en fonction de l’objectif que vous souhaitez atteindre. Par exemple, lorsque j’ai besoin d’une énergie élevée, travailler debout et écrire sur un tableau blanc est très efficace. Cela s’apparente à la posture des arbres face au vent, qui se tiennent droits et résilients, puisant leur force dans leur verticalité. Travailler debout favorise une posture active et alerte. Quand je cherche calme et inspiration lente, sortir au contact de la nature est une excellente option. Pour des moments de concentration intense (deep focus), je choisis un endroit calme et tamisé. Cela évoque les cavernes ou les sous-bois, où l’obscurité et le silence créent un environnement paisible, isolé des distractions extérieures. Comme les animaux nocturnes qui se réfugient dans ces espaces protégés, la lumière tamisée aide à canaliser l’attention sur ce qui est essentiel.

Systèmes de communication

Les écosystèmes naturels utilisent des systèmes de communication complexes et efficaces, comme les abeilles qui communiquent par la danse pour indiquer les sources de nourriture. Appliquer ces principes dans votre quotidien professionnel pourrait signifier développer des systèmes de communication horizontale au sein de votre équipe, où l’information circule de manière fluide et accessible à tous, sans se perdre dans une hiérarchie trop rigide.

Innovation sociale et gestion des ressources humaines

Le biomimétisme peut également inspirer des approches innovantes dans la gestion des ressources humaines. Par exemple, s’inspirer des écosystèmes résilients pour créer des équipes diversifiées, capables de s’adapter rapidement aux changements. Tout comme la biodiversité renforce la résilience des écosystèmes, la diversité des compétences et des perspectives renforce la capacité d’une équipe à innover et à surmonter les obstacles.

Résolution de problèmes

Dans la nature, les organismes résolvent des problèmes complexes en coopérant plutôt qu’en cherchant à dominer. Appliquer ce principe signifie privilégier la collaboration plutôt que la compétition pour résoudre des défis professionnels ou personnels.

Promesses et défis pour une innovation durable

Le biomimétisme ne consiste pas simplement à imiter la nature, mais à s’en inspirer pour concevoir des solutions qui régénèrent et restaurent l’environnement. Contrairement aux approches traditionnelles du design, souvent axées sur la réduction des impacts négatifs, le biomimétisme propose de créer des systèmes qui génèrent un impact positif sur leur environnement. Cela change radicalement notre vision de la durabilité : au lieu de simplement limiter les dégâts, nous cherchons à améliorer le monde naturel qui nous entoure

Malgré ses promesses, le biomimétisme présente des défis :

  • La complexité des systèmes naturels : comprendre le fonctionnement de certains processus biologiques ou écosystèmes nécessite une recherche approfondie et interdisciplinaire.
  • Certaines innovations biomimétiques exigent des investissements initiaux importants, freinant parfois leur adoption à grande échelle, notamment dans les industries traditionnelles. 
  • Traduire ces inspirations biologiques en produits commercialisables et durables est souvent complexe.


À long terme, les innovations biomimétiques peuvent offrir des avantages significatifs : une durabilité accrue, une meilleure efficacité énergétique, et une réduction des coûts liés à l’exploitation des ressources naturelles. En misant sur ces solutions inspirées de la nature, nous avons l’opportunité de bâtir un avenir où la technologie et l’environnement cohabitent harmonieusement. La clé réside dans la collaboration interdisciplinaire. Les partenariats entre ingénieurs, biologistes et designers sont essentiels pour surmonter ces obstacles et faire du biomimétisme une approche incontournable dans la conception de solutions durables. En apprenant de la nature, nous pouvons repenser notre rapport à l’innovation et ouvrir la voie à une économie véritablement régénérative.


Quelques sources pour ceux qui veulent aller plus loin

  • Janine Benyus - Biomimicry: Innovation Inspired by Nature. C’est l’ouvrage fondateur sur le sujet. Janine Benyus, biologiste et pionnière du biomimétisme, explore comment les solutions naturelles peuvent être appliquées à la technologie, l’architecture et le design durable. Ce livre est une excellente introduction à la philosophie et à la science derrière le biomimétisme.
  • Biomimicry 3.8 (Institut) - https://biomimicry.org. Biomimicry 3.8 est un institut de premier plan spécialisé dans le biomimétisme, cofondé par Janine Benyus. Le nom “3.8” fait référence aux 3,8 milliards d’années d’évolution de la vie sur Terre, période pendant laquelle la nature a résolu de nombreux défis auxquels nous faisons face aujourd’hui.
  • Michael Pawlyn - Biomimicry in Architecture. Michael Pawlyn, architecte, détaille comment les principes du biomimétisme peuvent être utilisés dans l’architecture pour créer des bâtiments plus durables et efficaces. Il explique comment s’inspirer de la nature pour résoudre les défis de la construction.
  • Design in Nature: How the Constructal Law Governs Evolution in Biology, Physics, Technology, and Social Organization” – Adrian Bejan. Adrian Bejan y expose sa “loi constructale”, qui affirme que la nature et les systèmes humains évoluent pour maximiser l’efficacité des flux, que ce soit dans les rivières, les systèmes de transport ou les réseaux de communication.
  • Design for a Better World – Don Norman. Ce livre se concentre sur comment le design peut contribuer à résoudre les problèmes mondiaux, notamment les crises environnementales et sociales.
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