Le rôle du design dans la promotion de la santé mentale

11 octobre 2024 par
Le rôle du design dans la promotion de la santé mentale
pedro taveira

Au début de ma carrière, je me suis retrouvé dans une période où le stress et l’anxiété commençaient à dominer mon quotidien. Comme beaucoup, je jonglais entre des projets professionnels exigeants et des responsabilités sans prendre le temps de réellement m’arrêter pour souffler. C’est à ce moment-là que j’ai découvert une application mobile dédiée à la méditation, Headspace. J’avais déjà un peu pratiqué la méditation, mais la simplicité du design et l’accompagnement que l’application proposait m’a incité à reprendre la méditation plus régulièrement. Quelques minutes de méditation guidée par jour suffisaient à transformer mon état d’esprit, réduisant la tension et me permettant de mieux gérer mes émotions.

Cette expérience personnelle m’a fait prendre conscience du rôle crucial que le design d’une application peut jouer dans notre santé mentale. Les choix de conception, les fonctionnalités et les techniques de design comportemental, tout cela contribue à créer des outils qui non seulement attirent l’utilisateur, mais l’aident aussi à développer des habitudes plus saines. Cependant, toutes les applications ne partagent pas cette même éthique. Des plateformes comme Instagram ou Facebook utilisent des stratégies qui exacerbent l’anxiété et la comparaison sociale.

L’essor des applications pour la santé mentale

Les applications de santé mentale sont conçues pour apporter du soutien émotionnel et des outils pour mieux gérer le stress, l’anxiété et la dépression. L’Apple Watch intègre des fonctionnalités de pleine conscience, permettant aux utilisateurs de suivre leur rythme cardiaque, de respirer profondément et de pratiquer la méditation. Ces petites interventions quotidiennes ont le potentiel de réguler le stress. De plus, l’app Health d’Apple a évolué pour inclure des indicateurs plus holistiques de bien-être, tels que le suivi du sommeil, la gestion de la respiration, et la prise en compte des émotions de l’utilisateur. Depuis iOS 17, Apple a introduit la fonctionnalité “Journal des Humeurs”, qui encourage les utilisateurs à suivre leurs émotions tout au long de la journée et à identifier les déclencheurs potentiels de stress ou de malaise émotionnels.

Youper utilise l’intelligence artificielle (IA) pour guider les utilisateurs à travers des exercices de thérapie cognitive et de pleine conscience, tout en leur fournissant des informations sur leurs états émotionnels.

Talkspace : Une plateforme de thérapie en ligne qui met en relation les utilisateurs avec des thérapeutes certifiés. Elle permet des sessions de thérapie via des messages ou des appels vidéo.

Happify : Une autre application qui repose sur la psychologie positive et la thérapie comportementale pour aider à réduire le stress et l’anxiété. Elle utilise des jeux et des activités interactives pour améliorer l’humeur et favoriser la résilience émotionnelle. L’essor de ces applications de santé mentale est bénéfique pour chacun, car elles rendent les outils de gestion du bien-être accessibles, personnalisés et moins stigmatisants.

Les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale

Il est important d’aborder également les applications qui ont des effets néfastes sur la santé mentale. Les réseaux sociaux ont été largement critiqués pour leur rôle dans l’aggravation des problèmes de santé mentale, notamment chez les adolescents et les jeunes adultes. En 2021, un rapport interne de Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp, Messenger) a été divulgué, révélant que la propre recherche de l’entreprise montrait qu’Instagram contribuait à l’anxiété, à la dépression et à la baisse de l’estime de soi chez les jeunes filles. Le rapport a révélé que 32 % des adolescentes ont déclaré que lorsqu’elles se sentaient mal à propos de leur corps, Instagram les faisait se sentir encore plus mal. Ce type de feed basé sur des algorithmes renforce la comparaison sociale, qui est un facteur de risque majeur pour la dépression.

Les jeunes ne sont pas les seuls affectés. Des études montrent que les personnes déjà sujettes à des troubles mentaux, comme la dépression ou le trouble de l’anxiété, sont plus susceptibles de ressentir des effets négatifs à cause des réseaux sociaux. L’accès à des contenus non régulés peut conduire à une surconsommation d’informations toxiques, augmentant les niveaux de stress. 

Ces applications utilisent des techniques de design persuasif, telles que les notifications constantes et le défilement infini, qui créent une forme de dépendance. Ces fonctionnalités sont conçues pour maximiser le temps passé sur la plateforme, mais elles augmentent également l’exposition à des contenus potentiellement toxiques, comme les idéaux de beauté irréalistes ou la surconsommation d’informations anxiogènes.

Le design d’espace pour améliorer la santé mentale

Le design d’espace joue un rôle crucial dans notre bien-être psychologique. Que ce soit à la maison, au bureau, ou dans les espaces publics, la manière dont les espaces sont conçus influence directement notre état émotionnel, notre capacité à nous concentrer, et notre niveau de stress. Ce concept s’enracine dans la psychologie environnementale, une discipline qui explore comment les environnements construits et naturels influencent nos pensées, nos émotions et nos comportements.

Les bienfaits des espaces verts

Les espaces verts ont un impact indéniable sur notre santé mentale. On ne compte plus les études qui ont démontré que la présence de parcs, de jardins et d’autres environnements naturels réduit le stress et améliore l’humeur. L’intégration des espaces verts dans les environnements urbains est devenue une stratégie majeure pour améliorer la santé mentale des habitants. New York a introduit des initiatives pour agrandir ses parcs urbains, notamment avec des projets comme la High Line, une ancienne voie ferrée transformée en espace vert. 

Il existe une forêt thérapeutique au Japon, où la pratique du shinrin-yoku(bain de forêt) est utilisée pour réduire le stress et l’anxiété. Le concept de shinrin-yoku est aujourd’hui étudié dans des contextes médicaux, et des recherches montrent que passer du temps dans une forêt diminue la production de cortisol (l’hormone du stress), améliore l’humeur et renforce le système immunitaire. 

L’impact du design dans les espaces de travail

Les environnements de travail bien conçus ne sont pas seulement importants pour la productivité, mais aussi pour le bien-être mental des employés. La lumière naturelle est l’un des éléments les plus souvent cités comme facteur influençant la santé mentale dans les bureaux. Des études montrent que l’exposition à la lumière naturelle améliore l’humeur, les niveaux d’énergie, et même le sommeil. Le design d’espace devrait prendre en compte l’exposition à la lumière naturelle, par exemple à travers des fenêtres plus grandes ou l’aménagement d’espaces ouverts avec des vues dégagées. Une étude menée par l’Université de Harvard a montré que les travailleurs dans des espaces bien ventilés et lumineux ont des scores de productivité plus élevés et, surtout, se sentent moins stressés.

Le concept de bio-design, qui intègre des éléments naturels dans les espaces intérieurs, est particulièrement efficace pour favoriser une sensation de bien-être. Les plantes d’intérieur, par exemple, ont un effet apaisant et contribuent à améliorer la qualité de l’air, ce qui a un impact direct sur la concentration et la réduction du stress. De nombreuses entreprises de la Silicon Valley, comme Google ou Apple, ont conçu leurs bureaux en intégrant des zones de détente et de récupération pour les employés. Ces espaces, souvent aménagés avec des plantes, des couleurs apaisantes et des matériaux naturels, favorisent une meilleure gestion du stress. Google a même introduit des capsules de sieste et des espaces de méditation pour permettre à ses employés de se ressourcer pendant la journée.

Un autre aspect à ne pas négliger est la flexibilité des espaces de travail. Des environnements ouverts et modulables, où les employés peuvent choisir entre des espaces calmes pour la concentration et des espaces plus ouverts pour la collaboration. Je ne vais pas détailler ici les nombreuses études qui démontrent l’inefficacité des open spaces et leur impact négatif sur la santé mentale.

Quelques stratégies de design pour promouvoir la santé mentale

Pour que le design puisse réellement contribuer à la promotion de la santé mentale, il est essentiel d’adopter des stratégies spécifiques qui placent le bien-être psychologique au cœur du processus de conception.

Le design empathique

Le design empathique consiste à comprendre profondément les besoins, les émotions, et les expériences des utilisateurs pour créer des solutions adaptées à leurs attentes. Trop souvent, mes clients se reposent sur quelques études de marché généralistes et se contentent de créer des personas stéréotypés. Lorsqu’il est appliqué à des domaines comme la santé mentale, cela devrait aller au-delà des simples statistiques de marché ou des personas affichés sur un mur. Le design empathique est bien plus complexe que cela. Il requiert non seulement une connaissance approfondie des utilisateurs, mais aussi une véritable immersion dans leur réalité. Faire appel à des designers qui comprennent lessciences sociales, la psychologie, et les principes de l’éthique permet d’éviter les solutions simplistes et de concevoir des outils qui s’adaptent réellement aux utilisateurs dans toute leur diversité.

Personnalisation des interventions

La personnalisation est une stratégie essentielle dans le design des applications mobiles pour la santé mentale. Chaque utilisateur vit des expériences mentales uniques, et les solutions proposées doivent refléter cette diversité. La personnalisation permet d’offrir un parcours adapté aux besoins spécifiques de chaque utilisateur, en tenant compte de facteurs comme l’âge, les préférences personnelles, les déclencheurs émotionnels, et l’historique de santé mentale. La personnalisation des interventions va au-delà de simples recommandations basées sur des algorithmes.

Micro-interactions pour créer des habitudes

Le concept de micro-interactions consiste à offrir des actions simples et rapides qui encouragent des changements de comportement sans que l’utilisateur ait à fournir trop d’effort. Dans une application mobile pour la santé mentale, ces micro-interactions peuvent se traduire par des rappels pour respirer profondément, des notifications invitant à écrire une pensée positive, ou des encouragements pour prendre une pause.

L’utilisation de la couleur et de la lumière

La couleur et la lumière sont des éléments de design puissants qui influencent notre état émotionnel. Par exemple, les couleurs froides comme le bleu et le vert sont souvent associées à la tranquillité et à la relaxation, tandis que les couleurs chaudes comme le rouge et l’orange peuvent stimuler l’énergie et la vigilance. Dans les environnements de soins, comme les hôpitaux ou les centres de santé mentale, l’utilisation de la couleur et de la lumière doit être soigneusement pensée pour créer des atmosphères apaisantes qui favorisent la guérison. La lumière naturelle est particulièrement importante, car elle régule nos rythmes circadiens et a un effet positif sur notre humeur.

Incorporation de la nature (biophilic design)

Le design biophilique introduit des éléments naturels (plantes, bois, lumière naturelle) dans les environnements de travail ou de vie.

Zones de calme et d’intimité

Limiter fortement les open spaces et mettre en place des zones de repos ou de méditation où les employés peuvent se retirer pour des moments de calme.

Méthodologies et outils de design comportemental pour promouvoir la santé mentale

Depuis des années, je m’intéresse de près aux comportements humains, cherchant constamment à comprendre comment ils sont influencés et modelés par leur environnement. Dans cette quête, j’explore diverses théories et méthodes qui permettent de créer des interventions efficaces. Ces outils sont reconnus et utilisés par les plus grands spécialistes du design comportemental. Ils fournissent une structure pour mieux comprendre et influencer les comportements.

Je vais illustrer 2 outils en prenant l’exemple d’Headspace. Headspace est une application dédiée à la méditation et à la pleine conscience. Elle propose des sessions guidées, des exercices de respiration, et des outils pour gérer le stress, améliorer le sommeil et renforcer la concentration.

Outil 1: Le modèle Fogg

Le modèle Fogg, développé par BJ Fogg, est l’une des méthodologies comportementales les plus utilisées pour concevoir des applications qui influencent positivement les comportements des utilisateurs. Pour que le changement de comportement se produise, trois éléments doivent être présents simultanément : la motivation, la capacité, et le déclencheur. Pour qu’un comportement soit adopté, ces trois éléments doivent être alignés : la motivation doit être suffisante, la tâche doit être suffisamment simple à réaliser, et un déclencheur doit se présenter au bon moment.

Motivation

La motivation peut être intrinsèque (désir personnel d’amélioration) ou extrinsèque (récompenses, reconnaissance sociale).

Headspace motive les utilisateurs en mettant l’accent sur les bienfaits de la méditation pour la gestion du stress, l’anxiété et le bien-être mental général. La motivation est à la fois intrinsèque (le désir de mieux gérer ses émotions ou de se sentir mieux) et extrinsèque (reconnaissance sociale et encouragements via des récompenses et des parcours personnalisés).

Capacité

Il s’agit de rendre l’action aussi simple que possible. Si l’action est complexe ou demande trop de temps, même un utilisateur motivé ne la réalisera pas.

Headspace rend la méditation accessible, même pour les débutants, grâce à des sessions guidées simples et des instructions claires. Les séances de méditation proposées sont courtes (souvent 5 à 10 minutes), et l’application est très intuitive. Headspace propose également des animations éducatives pour aider les utilisateurs à mieux comprendre les concepts de base de la méditation.

Déclencheur

C’est l’élément qui pousse l’utilisateur à agir à un moment précis. Cela peut être une notification ou un rappel.

Headspace envoie des notifications à des moments prédéfinis, suggérant de prendre quelques minutes pour méditer ou respirer. Ces déclencheurs aident à instaurer une routine et à rappeler à l’utilisateur l’importance de prendre un moment pour lui-même.

Outil 2: Le cadre COM-B 

Le cadre COM-B, conçu par Susan Michie et ses collègues, est un autre modèle pour comprendre et influencer les comportements. Il se concentre sur trois facteurs principaux : CapacitéOpportunité et Motivation. L’idée derrière ce modèle est que, pour qu’un comportement se produise, il doit être soutenu par ces trois conditions fondamentales. Le modèle COM-B aide à identifier les facteurs manquants ou faibles dans ces domaines, afin de pouvoir concevoir des interventions ciblées.

  • Capacité (Capability): La capacité fait référence aux compétences physiques et psychologiques nécessaires pour accomplir un comportement donné. Cela inclut non seulement la capacité physique à réaliser une tâche, mais aussi les compétences cognitives et la compréhension des actions requises.
  • Opportunité (Opportunity): L’opportunité inclut les facteurs externes qui influencent la capacité de l’individu à exécuter le comportement, tel que l’environnement physique ou social. Cela peut être lié à l’accès aux ressources nécessaires ou aux conditions favorables qui permettent le comportement.
  • Motivation (Motivation): La motivation inclut toutes les pensées et émotions qui encouragent ou découragent le comportement. Elle peut être réfléchie (intentionnelle, liée à des croyances ou objectifs) ou automatique (habituelle, émotionnelle ou inconsciente).
  • Comportement (Behaviour): Le comportement est le résultat observable qui se manifeste lorsque la capacité, l’opportunité et la motivation sont réunies.

Reprenons Headspace comme exemple.

Capacité

  • Capacité physique : La méditation ne nécessite pas de compétences physiques spécifiques ou d’installations particulières. Headspace se distingue par sa simplicité d’utilisation et l’absence de matériel requis, ce qui facilite l’accès à la pratique même pour les personnes n’ayant jamais médité auparavant.
  • Capacité psychologique : L’application rend la méditation accessible, même pour les débutants, en proposant des séances guidées faciles à suivre, des vidéos éducatives, et des exercices adaptés à tous les niveaux. Les premières sessions de l’application expliquent clairement ce qu’est la méditation et comment l’intégrer dans sa vie quotidienne.

Opportunité

  • Opportunité physique : Headspace est une application mobile, ce qui signifie qu’elle est accessible partout et à tout moment. L’utilisateur peut facilement lancer une session de méditation dans n’importe quel environnement, que ce soit à la maison, au bureau, ou même en déplacement. L’application propose des sessions de méditation de durées variées (de 3 à 20 minutes), permettant aux utilisateurs de choisir la session qui correspond à leur emploi du temps ou à leurs contraintes du moment. Ils peuvent donc pratiquer la méditation lors de petites pauses dans la journée, ou dans des moments de détente.
  • Opportunité sociale : Headspace a développé des contenus qui renforcent l’opportunité sociale, en proposant des sessions de méditation à faire en groupe (par exemple, des méditations collectives en direct), ce qui crée un sentiment de communauté et peut encourager les utilisateurs à rester engagés. Cela est particulièrement pertinent pour les personnes qui ont besoin de soutien social pour maintenir leurs habitudes.

Motivation

  • Motivation réfléchie : Headspace aide les utilisateurs à développer une motivation réfléchie en leur expliquant les bienfaits tangibles de la méditation, tels que la réduction du stress, l’amélioration du sommeil, et une meilleure concentration. En rendant ces bénéfices clairs et mesurables, l’application encourage les utilisateurs à pratiquer la méditation régulièrement pour atteindre ces objectifs.
  • Motivation automatique : L’application utilise des éléments de motivation automatique, tels que des rappels personnalisés, des encouragements positifs après chaque session, et des systèmes de progression. Ces éléments contribuent à ancrer la méditation dans la routine quotidienne de l’utilisateur en l’incitant à pratiquer régulièrement.

Les défis du design pour la santé mentale

Malgré son potentiel, le design pour la santé mentale présente des défis importants. Il est crucial que les designers reconnaissent ces défis et travaillent de manière éthique et informée pour les surmonter.

L’éthique et la responsabilité

Le design pour la santé mentale doit impérativement être guidé par des principes éthiques rigoureux. Les designers ont la responsabilité de s’assurer que leurs créations n’ont pas de conséquences néfastes, intentionnelles ou non, sur les utilisateurs. Les solutions proposées doivent respecter l’autonomie des utilisateurs et éviter d’être perçues comme intrusives ou paternalistes.

Un des aspects éthiques les plus sensibles est la gestion des données personnelles. Dans les applications de santé mentale, les utilisateurs partagent souvent des informations sensibles sur leur bien-être émotionnel et psychologique. Les designers doivent s’assurer que la collecte, le traitement et l’utilisation de ces données se font de manière transparente et avec le consentement éclairé de l’utilisateur. Pour cela, il est indispensable de collaborer avec des experts en éthique, en droit, et des professionnels de la santé mentale afin de garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs.

La diversité des expériences

Un autre défi majeur du design pour la santé mentale est la diversité des expériences des utilisateurs. Un design qui fonctionne pour une personne ne sera pas nécessairement efficace pour une autre, en raison de différences culturelles, sociales ou psychologiques. Par conséquent, les designers doivent adopter une approche inclusive, qui tient compte de ces diversités et offre des options personnalisables.

Dans le domaine du design d’espace, par exemple, un environnement calme et apaisant pour une personne peut être perçu comme inconfortable par une autre. Il est donc essentiel de créer des espaces flexibles avec différentes zones adaptées à divers besoins, que ce soit pour se détendre, socialiser ou se concentrer.

Les effets à long terme du design sur la santé mentale

Bien conçu, le design peut aider les utilisateurs à mieux gérer leur santé mentale, à réduire le stress et à favoriser un bien-être durable. Cependant, lorsque ces applications sont mal conçues ou orientées uniquement vers des objectifs économiques, comme maximiser le temps d’engagement des utilisateurs, elles peuvent aggraver des problèmes comme l’anxiété, la dépression, ou les troubles de l’estime de soi. L’impact des techniques de design persuasif, qui peuvent être utilisées de manière éthique ou exploitée de façon néfaste, est l’un des défis les plus importants dans le design des technologies numériques.

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